INTRODUCTION
En ayant écouté tous les projets politiques pour augmenter les taxes diverses en France (TVA « sociale », 75% d’impôts, …) et aussi dans les autres pays européens, je me félicite vraiment d’appartenir à un des plus beaux paradis au monde qui soit : la Suisse !
Oui, Françaises et Français ! Parfaitement !
Ah ! Heureux peuple suisse que nous sommes !
Comment ? Oui, car nous avons la chance d’avoir officiellement la version Megane RS 300 ch, avec la garantie d’usine conservée !
De plus, nous avons des bonus Euro cataclysmo.gigantestquo : exemple pour l’EVO X : -10’000FrS ! !
PREMIERE PARTIE : MEGANE RS 250CH :
Ainsi, ce mercredi 29 février 2012, j’essayais la Megane RS version 250ch. Etant déjà propriétaire d’une voiture à caractère trempé (Honda Accord Type R, 212 ch), je me réjouissais de cravacher cette belle française afin qu’elle m’obéisse au doigt et à l’œil, quitte qu’elle transpire de toutes ses pores !
Alors, ayant quitté la ville de Kriens dans le canton de Lucerne, j’abordais ma fameuse route des essais de voitures sportives : l’Eigenthal.
Dès la sortie de cette ville et après avoir enfoncé cet accélérateur « bling-bling », la belle noire se mit à vociférer de la plus belle façon qui soit ! Ah, que de belles plaintes rauques et profondes à partir des 3'000 – 4'000 RPM ! Oui, les ingénieurs ont bien travaillé le son de son gros et profond échappement !
Mais au même instant, l’adhérence des montes pneumatiques avants s’est rapidement dégradée en faisant du « patinage artistique » : est-ce que les pneus furent adéquats ?
Ensuite, en abordant les contours en épingle de cette route de montagne à un rythme plus que soutenu, l’arrière s’est violemment décroché à un moment après avoir écrasé le champignon !
Bourdine de bourdine (juron typiquement Suisse) ! !
Cette belle noire demande vraiment de la poigne, contrairement à la samouraï EVO X (mais, il est vrai, elle est en 4x4…) !
En finissant cet essai, je regardais anxieusement le réservoir d’essence se vider à vue d’œil, mais il est vrai que le peuple français est celui qui a le plus soif …. !
En conclusion pour cet premier tour en Megane RS 250ch, je l’avoue que je suis resté sur ma faim, car autant que sa tenue de route est excellente dans des conditions moyennes, autant elle peut montrer son mauvais caractère quand on essaye de libérer sa cavalerie. Mais les françaises sont connus pour leur caractère particulier, bien souvent à l’opposé des « Teutonssamen » (graines de Teuton), qui eux montrent, hélas, à de nombreuses reprises, le côté austère et aseptisé de bons nombres de marques (BMW M3, M5, Mercedes, etc …). Et je ne parle même pas de nous les braves Suisses, connus pour être très lent et un peu demeuré (sauf quand Monsieur Duay sillonne votre belle France : j’attrape à chaque fois des coups de soleils à la nuque, étant donné les appels des grands phares en Renault twingo ou en Dacia que je reçois…).
DEUXIEME PARTIE : MEGANE RS 300CH :
Pour commencer, je ne voulais pas rester sur mon « pseudo » échec avec la version 250ch.
Donc, après avoir pris rendez-vous avec le garage qui se situe le plus proche du siège de Renault Suisse SA à Nebikon (ce vendredi, 02 mars 2012, 17:05), le garagiste sympathique (il a sorti sa voiture fétiche de son showroom) m’a montré SON Graal Renault :
A. Puissance : 300ch (chips tuning, agrée Renault & garantie constructeur conservée),
B. Spacer : pour les 4 roues & ~3 cm en plus,
C. Chassis : sport cup et rabaissé au maximum (35mm),
D. Échappement : Remus (50% de la ligne) avec By-Pass, évitant la marmite arrière (vive le son avec cette option !)
E. Slicks : homologué de route (=gomme très tendre, tout temps),
F. Harnais : sportif, côté conducteur et 2 sièges baquets,
G. Vidage intégrale : du coffre (mazette ! Le bruit des gaz !)
Pour poursuivre, ma femme a pris le volant et commencé à conduire la jumelle de Kriens. A propos, c’est rare d’avoir une épouse polyvalente ( ! !) qui sait faire la différence entre un moteur atmosphérique et turbocompressé ou encore entre une Maserati GT-3200 et une Porsche 928GTS et qui vous parle de DOHC ou de calage variable de soupapes VTEC ! Et surtout qui apprécie la conduite sportive ! Ah, que cela renforce les ardeurs masculines de voir une Suissesse enfoncer les « éperons » dans les flancs de l’Européenne !
Alors, après avoir chauffé les slicks, la motricité de la version bestiale n’a plus été mise en défaut.
De plus, la stabilité est encore renforcée par rapport à la 250ch.
Mais, surtout, l’accélération jusque vers les 3’000-4'000 RPM est plutôt paresseuse, comme les grévistes de la SNCF.
Passé cette barrière, elle se transforme, comme une diablesse sortant de sa boîte, cette fois-ci comme Madame Domina, accueillant son client avec la cravache et le fouet !
Où là là ! Qu’est ce qu’on va ramasser et déguster ! Maman : où est-tu ?
Elle hurle et HURLE encore, tandis que le broshing du copilote ressemble à une vague masse noir hirsute ! Ah, là là là , le son vous vrille les tympans ! Voilà une voiture non-aseptisée comme je les aime !
Mais, c’est que cette version endiablée vous rendrait vraiment sourde !
Après une telle accélération indécente, et une fois que l’aiguille du compte-tours a atteint les ~6500RPM, un bip ainsi qu’une LED s’enclenche, nous invitant prestement à passer le rapport supérieur, sous peine d’assister à de drôles de vêlements du rupteur !
Une fois que le coup a été pris, c’est vraiment ludique de jouer ainsi au « tourniquet » avec l’embrayage, le levier de vitesse et l’accélérateur ! Quelle griserie !
Puis, une fois que des vitesses absolument extravagantes ont été atteintes, les freins sports montrent un très bon mordant avec une bonne endurance, catapultant dangereusement cette fois-ci le copilote vers la boîte à gant ! Avec ce modèle, il est plutôt judicieux d’avoir vraiment un harnais pour le copilote, afin de le saucissonner correctement !
Inutile de vous dire que les rares inconscient qui s’aviseraient à vous suivre, ressemblent rapidement à des vagues points noirs dans le rétroviseur !
Pour les familles comme nous, il faut encore signaler que les places arrières sont très correctes et peuvent accueillir sans peine deux enfants, voir deux adultes. Même le coffre montre assez de place pour les commissions (attention au lait : une fois qu’on est à la maison, il faudra séparer le beurre du liquide surnageant…). La suspension est très agréable pour les personnes habituées à ce genre de véhicule. Pour finir, je recommande vivement d’installer les harnais aux sièges baquets.
Bien évidemment, la priorité est le moteur et la tenue de route : la finition est plutôt sommaire.
Les fans de technique trouveront aussi leur compte avec les nombreux modes électroniques (puissance, départ arrêté, accélération) : je fus agréablement surpris de trouver cela sur une voiture « du peuple » !
Attention, toutefois ! Pour ceux qui monteraient des slicks, la direction devient extrêmement capricieuse, surtout en présence d’ornières, comme dans les routes agricoles du canton de Lucerne où je vis (les suisses-allemands sont surnomés les « bourbines » par les romands tandis que les suisses-romands sont surnommés « les paresseux » par les suisses-allemands. Comme je suis originaire du plus beau canton viticole de Suisse, je vous laisse imaginer mon surnom…).
CONCLUSIONS
Cette Megane RS 300ch demande vraiment de la poigne car elle est bien plus brutale que la WRX STI 2011 version limousine avec coffre et aileron. Pour ceux que la belle française rebute, pensez plutôt à faire l’acquisition de l’EVO X ou aussi la WRX STI (les deux 300ch).
Pourquoi brutale ?
Après que ma femme a conduit ce petit bijou technologique (quand les français ne font pas les grèves, ils peuvent vraiment faire de belles choses, mais ils faut toujours les motiver : on n’a rien sans rien …), je l’ai essayée, mais en dépassant un tracteur, j’ai stupidement laissé passer les roues latérales droites dans une ornière d’un champ agricole, en subissant l’hilarité de ma femme. Mais pour mon excuse, il faut dire que mes ancêtres furent des paysans… Je pense qu’elle va me rappeler cette histoire encore très longtemps (Ah ! quand une femme a raison, la virilité en prend un coup…).
La fin de la fin est très simple, car il existe toujours deux classes de pilotes passionnés.
La première est celle de ceux qui veulent eux mêmes contrôler les réactions de leur voitures (ou aussi apprendre à les contrôler), tandis que la deuxième recherche plutôt une sécurité ou stabilité dans une conduite dite « sportive », tout en laissant le soin à leur véhicule de régler ces problèmes, car n’étant pas eux-mêmes pilotes de rallye.
Aux premiers, je pense qu’à leur actuelle, la meilleure voiture dans cette gamme de prix est sans aucun doute la Mégane RS 300ch (pas la version 250ch) avec les options précitées.
Aux deuxièmes, deux voitures sont au coude à coude : l’EVO X et la WRX STI avec une lègère tendance pour l’EVO X (moins brutale que la Subaru mais ayant une plus grande marge de manœuvre : couple et puissance, à cause du calage variable de soupapes).
Pourquoi l’EVO X ?
C’est à mon avis la meilleure voiture au monde, en 2012, car l’EVO X est tel un moulinet dans les contours et sans aucune notion professionnelle de pilotage, elle vous permet d’enfiler les épingles à cheveux à un rythme d’enfer (quoique ma femme et moi-même avons suivi les cours du TCS en Suisse et aussi, avons été coaché par un ancien coureur professionnel des 24heures du Mans…).
Bref, la Mégane est une bonne réponse au pseudo « réchauffement climatique » : sans CO2 l’être humain ne peut vivre (encore moins les voitures…) et de surcroît, elle a le mérite de donner du travail aux vaillants travailleurs de l’industrie automobile et pétrolière, tout en remplaçant les anti-dépresseurs chimiques.
Car la Mégane RS 300ch est le parfait antidote à l’humeur morose actuelle : crise financière, licenciements, Grèce, … : quelle drogue ! ! On en redemande !
BRAVO RENAULT ! BRAVO LES FRANçAIS !
P. S. :
je crois que je vais prendre des actions Renault-Nissan et Mitsubishi …